Tu comprendras quand tu seras plus grande – Virginie Grimaldi

1540-11Poursuite de la découverte des livres de Virginie Grimaldi. Après Le premier jour du reste de ma vie, je viens de finir son second roman Tu comprendras quand tu seras plus grande. Et j’ai encore lu avec plaisir cette auteur découverte grâce à Babelio (pour ma première critique voir ici).
Si j’ai souri voir ri à la lecture de son premier roman, les émotions ont été plus souvent les larmes aux yeux à la lecture du second. Il y a de l’humour aussi dans Tu comprendras que tu seras plus grande mais j’ai été plus sensible à l’émotion distillée dans le récit. Peut-être car je me suis plus identifiée à l’héroïne Julia, 32 ans qui vient de perdre son père, sa grand-mère , quitte Marc son copain et plaque son job sur Paris pour devenir psychologue dans une maison de retraite dans le pays basque.
Le premier jour, elle se demande si elle n’a pas fait une grosse erreur en acceptant ce poste et puis petit à petit elle va trouver sa place dans cette communauté. Elle va devenir amie avec Marine et Greg, deux autres employés de la maison de retraite. Sa mission de psychologue auprès des résidents consiste à mesurer leur niveau de bien-être… Au fil de l’histoire, sa mission s’estompe pour plutôt construire ensemble ce bien-être, profiter des petits bonheurs et se serrer les coudes pendant les malheurs des uns et des autres. Elle était venue chercher la solitude pour faire le point et se reconstruire. Julia ne pensait pas trouver une seconde famille et tisser des liens si forts en quelques mois (le temps du remplacement d’un congé maternité) avec Pierre, Elisabeth, Louise, Gustave ou encore Rosa.
Julia (et nous avec) (ré)apprend la vie grâce à ces personnes âgées si émouvantes, elles nous font nous poser les questions essentielles et saisir l’importance de profiter de l’instant présent. J’ai pensé en lisant le livre de Virginie Grimaldi à Quelqu’un pour qui trembler de Gilles Legardinier, qui a également dans son dernier roman feel good comme cadre une maison de retraite.
Dans les dernières pages, il y a une surprise narrative à laquelle je ne m’attendais pas. Elle n’apporte pas grand chose et n’était pas du tout indispensable pour la magie de l’histoire mais elle a un petit côté « encore plus » qui est quand même sympathique.
Ma mention spéciale pour Le premier jour du reste de ma vie allait à la présence de Jean-Jacques Goldman. Dans Tu comprendras quand tu seras plus grande elle va aux citations qui ouvrent chaque nouveau mois de l’histoire. Elles sont à chaque fois bien choisies et ont toute leur place dans le récit.